il y a bien eu une politique de l’énergie à Washington pendant la période Bush.
"elle consistait essentiellement à démanteler autant que possible les réglementations de l’environnement telles qu’elles existaient, et par ailleurs à satisfaire autant que possible les demandes du lobby énergétique, et particulièrement pétrolier. "
Elle consistait à faire plaisir aux copains, coquins, employeurs (anciens et futurs), pour un homme qui s’est contenté d’être le fils de son père, et que les firmes entretenaient "au cas où", comme un certain nombre d’autres personnes.
Là, on peut dire que leur investissement a été en or.
Mais bien entendu, le rendement n’a pas été à la hauteur de l’effort de déréglementation forcenée.
On ne force pas à boire un âne qui n’a plus soif, et l’orgie a été telle que l’alcoolique qu’étaient les USA pour l’énergie, en est arrivé à vomir tout son saoûl.
"Mais une fois de plus, la question centrale est celle de la consommation d’énergie. Ce qui déterminera le développement du nucléaire aux Etats-Unis, comme d’ailleurs celui d’autres formes d’énergie, c’est la capacité du pays, ou non, à réduire sa consommation d’énergie, qui est beaucoup trop élevée. "
La consommation, deux choses la réduiront.
Le clash économique, et la reprise peut difficilement être concevable dans autre chose que les économies d’énergie.
En outre, dans un système fédéral, les législations se superposent et sont souvent très en avance.
Bush aura été le président qu’il fallait. Avec sa politique extrémiste dans tous les domaines, il a tué à peu prés tout ce qu’il défendait.
Oui, les américains, contraints vont faire des économies d’énergies,
Oui, les américains, contraints vont arrêter les aventures impériales,
Oui, les américains, contraints vont arrêter le libéralisme économique.
Après l’orgie et l’ivresse, maintenant, le vomi. Il ne sera pas en déroute pour ses atrocités, mais ses échecs économiques, qui entrainent l’échec de tout le reste.
Après l’empire, la nation.
Lundi 19 janvier 2009
