L’Ukraine a droit à toutes les sollicitudes de L’Otan.
On veut lui accorder des garanties, l’intégrer, la protéger.
Seulement, de quelle Ukraine parle t’on en occident ?
A oui, celle de Youtchenko, ou plutôt de Youtchenko tout seul.
Vous savez, ce type, arrivé à la présidence à la suite d’un grenouillage, appelé "révolution orange", en minorité complète au parlement, en désaccord avec son gouvernement (quand il réunit un conseil des ministres, il le fait avec un ministre sur les 12), et au taux de popularité Elstinien (largement en dessous de 10 %).
Il n’y a pas à dire, c’est un merveilleux candidat à l’adhésion.
En plus, on peut citer des sentiments plus que mitigés de la population face à cette perspective, pas seulement chez les russes, mais aussi aussi chez beaucoup de personnes trouvant inutile de les provoquer et de les agresser gratuitement.
Donc, après la pantalonnade géorgienne, on va sans doute avoir droit à une pantalonnade ukrainienne, avec, bien entendu, un résultat tout aussi prévisible, sur un tableau de fond énergétique.
En effet, la Russie n’a jamais refusé de vendre ses ressources.
Elle refuse seulement de les brader.
En attendant, la clownerie géorgienne a des répercussions lourdes, notamment sur Israël, qui, aux dires de certains, préparait l’attaque de l’Iran à partir de ce pays.
La diplomatie Israëlienne va avoir de pénibles moments à vivre.
Elle ne peut se permettre de se brouiller avec la Russie, dans un fond d’effacement américain de plus en plus visible.
mercredi 3 septembre 2008.
