Le Brésil rejoint le club des pays n’exportant plus de riz.
Le pays produit 12 millions de tonnes, en consomme 11 et trouve d’ordinaire, peu de clients.
Mais, devant les restrictions d’exportations, devant l’envolée du prix de 80 %, le gouvernement se doit d’agir.
Les plus gênés financièrement parlant, commencent à réduire les consommations, viandes, oeufs, boissons gazeuses quand les prix augmentent.
Restaient riz et haricots. Mais, eux aussi ont bien augmenté.
Cette dérive, en même temps que la dérive de l’Argentine, voir des zétazunis, prouve qu’il ne sert à rien d’être un grenier du monde.
C’est le libre marché le coupable de la famine en cours, libre marché, qui laisse surtout libre les denrées d’augmenter leurs prix.
Pourtant, le gouvernement Brésilien est très inféodé aux "injonctions" du marché.
Mais, là, la dérive aller trop loin.
Gageons qu’à la fin de l’année, tous les pays du monde seront sortis du libéralisme économique alimentaire.
En outre, la situation brésilienne comporte un autre risque.
Beaucoup de régions ne sont pas autosuffisantes, voir comme celles produisant des nécro-carburants, importent la totalité de leur nourriture.
En cas de crise profonde, même les échanges interrégionaux s’ interrompent.
