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  • Fin du Flux tendu.

    Fin du Flux tendu.

    Images_3 Le flux tendu et le 48 heures chrono a du plomb dans l’aile, pour l’hebdomadaire "Marianne".(Mais, bien entendu, vous, heureux lecteurs du "blog énergie", aviez été prévenus bien avant, bande de petits canaillous).
    Ce flux tendu d’ailleurs est marqué par son origine : nipponne.
    Il a été inventé dans un archipel petit, où l’espace utile est encore plus rare, et les transports maritimes (les moins couteux, à toutes les époques), aisées.
    Mais comme une idée stupide est souvent suivie par beaucoup, on a fait abstraction de ces conditions locales pour l’industrie et on l’a généralisé dans le monde entier.
    Bien entendu, on a fait abstraction des conditions locales partout, entrainant une débauche de couts énergétiques.

    Je ne veux apprendre à personne que les conditions géographiques sont tout à fait différentes aux USA, en Russie, ou même en France, comparées au Japon. La population et l’activité nipponne sont concentrées sur une toute petite partie. En tout état de cause, les frais de transports d’un bout à l’autre de l’archipel, même à l’heure actuelle, sont faibles.
    Avec une répartition plus homogène, comme en France, des prix des terrains moins onéreux qu’au début des années 1980 au Japon, la donne était DEJA complètement différente. Elle le devient de plus en plus.
    L’espace des uns et des autres va recommencer à se faire sentir.
    Cette notion de flux tendu, élargie, permise par le transport bon marché, était aussi liée à la notion de délocalisation et de désindustrialisation.
    Là aussi, on peut se demander quelle est véritablement l’intérêt d’avoir le choix entre deux produits équivalents, dont l’un est local, l’autre produit à l’autre bout du monde, grevée de frais de transports, mais dégrevé de frais de main d’oeuvre.

    La crise énergétique entrainera, c’est certain, le réarbitrage entre les deux et la fin du flux tendu. Bien entendu, aussi, inutile de préciser que l’on a toujours travaillé à "flux tendu". Mais on avait pas la même acceptation du terme. Le "stock minimum" était simplement plus important, et permettait des économies d’échelles dans le transport.

    Jeudi 25 septembre 2008.