"N’en faisons pas un fromage. Mme Lauvergeon s’est excusée : "Lors d’une conférence de presse sur la base nautique des Girardes (Vaucluse), non loin du site nucléaire de Tricastin, Mme Lauvergeon a également réitéré ses excuses pour l’émotion suscitée et promis des indemnisations aux agriculteurs et maraîchers autour de l’usine Socatri.".
Elle s’est excusée de "l’émotion", pas des fuites. Et elle a ajouté qu’en d’autres temps cet incident serait passé inaperçu. Et oui, le plus préoccupant, ce sont les fuites dans la presse ! Sans cela, pas d’émotion, ça passe inaperçu.
Sur le site web AREVA en milieu de semaine il y avait : "SOCATRI renouvelle ses regrets pour les inconvénients suscités par l’incident et ses conséquences médiatiques."En clair, on s’excuse des fuites dans la presse, et de ne pas avoir pu tout camoufler comme d’habitude ! (Déduisez en que la presse est dangereuse, et le nucléaire inoffensif, que la France est transparente et mérite le nucléaire) ".
Je trouve cette réaction d’ internaute savoureuse et je me permets donc de la publier in-extenso.
Difficile de dire pourquoi le mur du silence s’est rompu après tant d’années.
Mais, c’est désormais un fait. Après, il sera difficile de faire rentrer le génie dans sa bouteille.
On nous annonce plein d’EPR. C’est peut-être pour cela.
Les centrales françaises sont vieilles désormais et comme tout équipement industriel qui vieillit, il a besoin d’entretien, de maintenance.
Toutes les opérations concernant les tuyauteries sont les opérations de maintenance les plus classiques.
80 % de celle-ci ayant été externalisées, on peut donc se douter que les contaminations ne sont pas d’hier.
Ne nous leurrons pas, vue l’âge des centrales, il en faudra de plus en plus.
Là aussi, la seule solution est de planifier la baisse des consommations.
Musique de détente : "Non, ne t’éveilles pas encore…", et après, mangez bien vos 6 légumes venus des coteaux du Tricastin.
Vendredi 25 juillet 2008
