Le tribunal administratif de Clermont-ferrand vient d’annuler l’autorisation d’une microcentrale au nom d’un passé qui n’a jamais existé.
Sous la demande de "Dordogne vivante", un barrage sur la Santoire ne verra pas le jour.
Bien entendu, on oublie complètement les moulins qui existaient au XVIII°siècle et quadrillait l’espace français, aussi loin qu’il était possible.
Entre-temps, bien sûr, ces moulins de tous ordres sont tombés en ruine, et le caractère sauvage a repris le dessus.
Je rappellerais les propos d’un écrivain populaire du XVIII°siècle sur les campagnes : "elles étaient couvertes de petits paysans", et "on en voit partout". (Ils gardaient les troupeaux).
De même, l’équipement industriel de l’époque (le moulin), est partout. Il sert à tout.
Posséder un moulin, c’est être riche. Particulièrement dans les endroits qualifiés d’impossibles aujourd’hui. C’est en effet là, que se situe la plus grosse force motrice.
A l’inculture de certains milieux "écologiques", s’ajoute désormais l’inculture des tribunaux.
Finalement, pour certains, les hommes sont en trop.
Dimanche 21 décembre 2008