Les nouvelles capacités électriques installées en Europe se chiffrent à 158 000 MW, se répartissant comme suit :
– gaz : 88 000,
– éolien : 47 000,
– charbon : 9 600,
– pétrole : 4 200,
– hydraulique : 3 100,
– biomasse : 1 700,
– nucléaire : 1 200.
Cela amène plusieurs remarques.
La progression de l’éolien est freiné (plus 12 %, contre 30 % au niveau mondial), par le freinage allemand, les mauvaises volontés anglaises, par contre l’Espagne et La France prennent le relais.
Mais il faut relativiser la "panne" allemande.
L’industrie éolienne allemande fonctionne à 100 % de ses capacités.
C’est sans doute une reprise de souffle.
La domination gazière est écrasante, le nucléaire est anecdotique.
La mauvaise performance hydraulique est par contre amendable, le "petit hydraulique" jusqu’au début du XX° siècle était considérable en France et en Europe occidentale, il a été "effacé" au profit du fossile, bien plus facile à exploiter.
Comme on le voit, beaucoup reste à faire. Combien de moulins (à vent et à eau) sous le premier empire ?
