La Chine, mise, elle sur l’atome. Déjà pour 2020, 40 centrales (40 millions de de Kw) étaient programmées (au lieu de 10 actuelles et 8 millions de Kw).
En réalité, ce sont des centaines de centrales qui sont prévues par le NDRC, soit 150 réacteurs, devenus 300 en 2050…
On voit donc l’ampleur du projet. Malgré sa production importante, la Chine n’est plus autossuffisante en la matière. Si le solde des exports/imports est modeste (- 3 millions de tonnes), c’est le signe que malgré les moyens peu regardants, la production chinoise ne suit plus.
La consommation de pétrole chinoise en 2020 devrait atteindre, d’aprés les prévisions 550 millions de tonnes (11 millions de baril/jour), en augmenation de 230 millions de tonnes, pour une production pétrolière domestique de 150/185 millions de tonnes, importante, mais sans rapport avec les besoins.
En réalité, là aussi, le manque de réalisme l’emporte, à moins que les essais chinois dans la recherche nucléaire soient couronnées de succés. Ils sont en la matière, il est vrai extrémement actifs, extrémement imaginatifs, et sans à priori, comme en France.
