Thomas Gonart de l‘Ifri est clair : " la Russie ne peut se passer de l’Europe" et "Gazprom a plus besoin du marché européen que l’ Europe de Gazprom"
Reconversion possible : clown chez Zavatta.
En effet, l’ Ifri (institut français de recherche extérieure) semble oublier une donnée fondamentale.
Un pays tel que la Russie peut tout à fait choisir une logique d’affrontement et d’annexion pure et simple de l’Europe Occidentale.
En coupant l’approvisionnement. C’est tout simple. La Russie vivrait certes des heures difficiles. Mais, en combien de temps l’Europe serait à genoux ?
Les relations Russo/ ukraino/ Polonaises sont difficiles. Mais c’est Moscou qui détient le départ. On voit bien un contexte particulier : les polonais ne veulent pas être contournés par les nouveaux gazoducs. De même que les Ukrainiens. Ils ne veulent pas perdre toute importance stratégique.
Vu la taille de la production russe de gaz, c’est en effet une crise mondiale, neuvième dan, que peut se résoudre la Russie.
L’Allemagne serait réduite sans doute en premier, avec elle immédiatement après la grande Bretagne, la France, placée plus loin, approvisionnée en gaz algérien tiendrait un peu plus longtemps…
L’Ifri, décidément ne voit rien, ou se cantonne à des positions "ils n’oseront pas".
En réalité, ce scénario n’a pas de chances de se réaliser, il VA se réaliser. Au fur et à mesure de la déplétion gazière en grande-Bretagne, en Norvège et de la dépendance de plus en plus grande vis-à-vis de Gazprom.
La seule inconnue est de savoir quand. C’est pour l’instant, un peu trop tôt. L’alternative est unique et simple : réduire les consommations énergétiques en Europe Occidentale. TANT QU’IL EN EST ENCORE TEMPS. Car, TOUT CE QUI PEUT SE PRODUIRE, SE PRODUIT, UN JOUR.
