La baisse de tension consécutive à la passation de pouvoirs aux USA se retrouve confirmée en Amérique latine.
Colombie/Vénézuela/Equateur semble trouver plus d’urgence désormais à contrer la crise économique qu’à continuer à montrer du muscle.
Il est clair que cette baisse de tension, qui apparemment semble se manifester dans maints lieux du monde est dûe à la gravité de la situation économique des pays anglo-saxons, qui recentrent leur action sur l’interne, et oublient depuis le 20 janvier des rêves de domination un peu trop décérébrés et irréels pour revenir sur terre.
En Ukraine aussi, l’ambassade des Etats-Unis semble aussi jouer l’apaisement, en disant qu’il n’y aurait pas de guerre Russo-Ukrainienne, ni de conflits internes.
Avec la baisse de tension dans la république du Congo, on peut réellement constater le fait d’une détente, dont il est difficile de dire jusqu’où elle ira, mais dont on peut constater la réalité.
Cette détente est visible sur tous les fronts énergétiques, et annonce aussi une inflexion de politique intérieure en la matière.
Elle marque aussi les responsabilités dans la tension internationale de ces dernières années, 100 % USA.
Le dernier conflit en date, Israël-Palestine, est effectivement la dernière responsabilité de Bush. Il s’achève sur fond de crimes de guerres, d’une efficacité terrifiante contre les civils, mais sans résultats contre une milice plutôt mal armée.
Elle marque le déclin militaire absolu d’Israël, qui a affronté un adversaire militaire très faible et certainement pas les puissances militaires de la région réarmées à neuf par la Russie, en missiles anti-char et anti-aériens, à l’occasion du peu de respect des engagements US vis-à-vis de l’Iran et de l’Irak.
Dimanche 25 janvier 2009