Le vent tourne au Niger. Pays le plus sous developpé au monde, le plus analphabète, le plus misérable. Sa seule ressource, l’uranium ne sera plus l’exclusivité d’Areva, qui s’il reste pour le moment le principal opérateur et a reçu des permis d’explorations importants, devra désormais composer.
Bien que les ressources d’ uranium mondiale semble désormais insuffisante à court terme, les états relancent.
Sans doute avec des arrières pensées qui n’ont pas l’énergie en ligne de compte.
"En 2008, nous allons négocier ferme. L’uranium est notre produit. Il sera vendu à notre profit", a prévenu M. Tandja, président du Niger.
Le prix des matières premières bas, faisait les compagnies puissantes, le prix haut fait les états puissants. Areva va donc avaler bien des couleuvres après l’expulsion de son directeur, monsieur Pin, accusé de soutenir la rébellion touareg.
"Nous allons développer notre production de minerai d’uranium dans le monde pour la doubler d’ici 2012 en nous appuyant sur des projets internes, en renforçant l’exploration, dont le budget a triplé en trois ans, et en faisant des acquisitions".
Diversification, mais aussi aveuglement. On prend aussi ses désirs pour des réalités chez Areva. La géologie, dans ce cas est rebelle aussi…
