Étiquette : nourriture du pauvre la crise énergétique

  • La question alimentaire II…

    La question alimentaire II…

    Images_4 La question alimentaire est la juxtaposition de deux éléments, la nourriture du pauvre, et celle du riche, ce qui explique la proportion de la production animale, responsable de la faim dans le monde.
    Le riche, à toutes les époques, mange de la viande. Le pauvre non.
    L’une dépendant de la grande exploitation (latifundia), l’autre, de la petite (minifundia), voir du jardin familial.
    Cette question, qui semble archaïque est reposé de plein fouet par la crise énergétique.
    Dans la grande exploitation "moderne", la seule chose qui est moderne a été le remplacement de la main d’oeuvre servile, par la main d’oeuvre mécanique.
    Mais son but est le même : vendre sur le marché des produits, le plus cher possible.

    Et l’augmentation des prix l’avantage scandaleusement, tandis que seule, la production d’autosuffisance n’apporte rien, ou si peu, et n’améliore pas la situation des personnes qui la font.
    Ils sont moins pauvres que les autres, c’est tout.
    Mais pour empêcher la dislocation des sociétés, une seule réponse est possible, qu’un état fort impose des structures qui justement permettent au plus grand nombre de disposer de ces terres, cela souvent à l’encontre de l’intérêt des plus riches, à qui on demande d’être moins gourmands.
    La survie de Cuba après l’implosion de l’ URSS et la fin de l’aide qu’elle lui apportait est justement celui d’une agriculture biologique, très intensive et très productive, réussie.
    La Russie d’ailleurs n’a souvent traversé ses multiples périodes de troubles que parce qu’une mesure était un socle accepté : le lopin de 5000 M2 par famille.
    Et en Europe Occidentale, à certaines époques, on raconte que les paysans mangeaient de "l’herbe", il faut lire cela comme la production de leur jardin, en effet, on appelait les légumes "l’herbe".
    A l’inverse, les états en déshérence tombent en friche, et leur population en quenouille…
    Voltaire l’avait vu : "il faut cultiver notre jardin". Déjà (1759) un présage révolutionnaire…