Étiquette : Nous aurons bientôt la réponse si profonde si totale

  • Automobile : l’attente…

    Automobile : l’attente…

    Jules_meline Nous aurons bientôt la réponse. G. W. Bush est il aussi stupide qu’il le parait, et aussi stupide que les élus républicains.
    Ces élus ont eu à choisir entre idéologie, économie et pragmatisme. Ils ont choisi l’idéologie.
    Bien sûr que les firmes automobiles ne sont pas innocentes. Elles ont accumulées les erreurs.
    A commencer par la régression salariale.
    Mais, quelles seraient les conséquences de leur faillite ?
    D’abord, une firme automobile ne rebondit pas quand elle a recours au redressement judiciaire. Elle finit de couler. Les phénomènes de déclin des constructeurs automobiles sont des longs processus.

    Ensuite, les constructeurs américains emploient, directement ou indirectement, dans la sous traitance, 3 millions de personnes. Les retraités sont nombreux aussi.
    L’état fédéral serait contraint de les assister. Pour un montant bien supérieur au montant demandé. On évoque -dans un premier temps- 200 milliards de US $.
    Le dépôt de bilan des constructeurs, entrainerait des dépôts de bilan en chaine, et une défaillance globale du crédit. En effet, le marché de la dette GM notamment, est important.
    Le montant serait au minimum de 1000 milliards de US $.
    Ensuite, le dépôt de bilan, de l’un ou de l’autre, entrainerait l’un et l’autre, étendu aux implants des sociétés nipponnes.
    Le marché automobile, malade, plongerait encore plus. Il s’est rétracté de presque 40 %. Il continuerait sa rétractation. Hors beaucoup de constructeurs étrangers faisaient sur les USA, de gros bénéfices. C’est éclatant pour les nippons, mais les allemands ne sont pas en reste.
    La chute des constructeurs, entrainerait la chute des marchés, la chute des marchés, d’autres constructeurs, et ainsi de suite.
    Un cercle vicieux se mettrait en place.
    L’automobile au tapis entrainerait le marché pétrolier au tapis. On peut penser que la défaillance de l’économie globale serait extrêmement rapide.
    Même si l’on n’aime pas l’automobile, il faut choisir entre un risque de collapsus tellement profond qu’il peut emporter nos sociétés dans le pire, dans une régression si rapide, si profonde et si totale, qu’elle n’est absolument pas à souhaiter.
    Ce serait, réellement, révolutionnaire. Il est aussi probable que ceux qui prendraient cette décision, ne signent pas seulement l’arrêt de mort de cette industrie, mais leur propre condamnation.

    "Nous ne pourrons pas occuper toute la population à fabriquer des automobiles" Jules Méline.

    Dimanche 14 décembre 2008.