Décidément, l’histoire repasse les plats.
Pendant les années 1970, l’ Urss avait décidé la conquête de l’ Afrique, et même y était devenue la puissance dominante, aujourd’hui, c’est Gazprom qui s’y intéresse avec des dents très longues.
Et aujourd’hui, ce n’est plus pour mettre la main sur des pays sans importance, mais sur le très riche Nigéria et ses richesses gazières, largement délaissées par les compagnies pétrolières.
D’ailleurs, le grand gaspillage qu’est le torchage du gaz de pétrole s’y continue avec entrain.
Ce torchage fait perdre au pays 2.5 milliards de $ par an et nuit gravement a la santé de la population du delta du Niger.
Gazprom veut investir entre 1 et 2.5 milliards de $ et produire de l’électricité avec ce gaz, pour un continent qui en manque cruellement.
Mais l’important n’est pas là. L’important est dans le fait que le Nigéria faisait figure de chasse gardée des grandes compagnies occidentales, et qu’elles ne disposent guère désormais de pays si accueillants.
Toujours est il que les "facilités" accordées à ces compagnies, l’absence de contrepartie pour les populations, entraine des troubles graves qui ont fait perdre 600 000 barils /jour à la production.
Avec l’arrivée des chinois et des russes dans ce contexte, on peut s’attendre à une flambée des surenchères vis-à-vis du gouvernement Nigérian.
Mais il est vraisemblable que ce début de nouvelle conquête de l’ Afrique par la Russie effraie davantage les occidentaux que la précédente…
