La politique du pire est toujours mauvaise conseillère.
Exxonmobil s’est retiré du Vénézuela et poursuit le gouvernement de ce pays devant les tribunaux New-Yorkais.
Un gel de certains avoir de PDVSA (pétrole du Vénézuela) est en cours, et il faut voir un gel de la production de l’ Orénoque, comme une "réponse adéquate".
En effet, à l’heure actuelle, réduire la production de 200 000 barils/jour peut être dévastateur, quand le curseur des prix oscille dangereusement sur les marchés, un rien peut faire basculer une situation.
En réalité, c’est bel et bien une nouvelle guerre froide, pas si froide que ça qui s’installe en Amérique latine et dans le monde.
Là, le clivage est beaucoup plus clair que pendant la précédente.
D’un côté, il y a un empire consommateur, et de l’autre côté, des producteurs qui n’entendent pas brader leurs ressources à bon marché.
Ni encore moins conforter les délires des puissances consommatrices dans leur "toujours plus", pour une très simple et bonne raison : ils ne le peuvent pas.
La relance de la course aux armements est relancée en Amérique Latine, et seule la volonté de la Russie de ne pas la relancer (elle a déjà donné), fait qu’elle est unilatérale face aux USA.
L’image du monde est simple, d’un côté l’ Iran, le Vénézuela, et la Russie, les puissances productrices d’énergies, de l’autre l’ Otan et sa tête, les états-unis.
Aux puissances productrices d’énergies se joint la Chine, puissance industrielle.
A partir de là, on va constater des tentatives de déstabilisations, de gains territoriaux, en faisant basculer certains états.
Le moyen-orient est mûr pour basculer côté iranien et la crise à venir est certainement financière.
Des états gorgés de dollars peuvent en effet, très vite organiser un effondrement de cette monnaie.
