Le cours du WTI a atteint les 68 $ le baril. La tendance est donc soutenue au NYMEX, et ce, pour toute la semaine. La pénurie d’essence hante donc tous les esprits sur les marchés. Les migrations vont commencer pendant la "driving season", en même temps que les raffineries tombent les unes aprés les autres. Un véritable jeu de piste, de cache-cache ou de chat perché. Réparations en tout genre et fermeture les unes aprés les autres. Le tour de rôle a été pour la grande raffinerie de Corpus-Christi au Texas, propriété de Valero Energy qui jette l’éponge, cette semaine.
les capacités de production ne peuvent guère être améliorées, déjà utilisées au maximum (89.2 %) et le manque de produits distillés aux USA est de plus en plus inévitables. Les importations d’Europe ne devraient guère rêgler le problème (on y manque aussi de brut léger), seul la liquidation de l’empire peut permettre au système de continuer un peu plus longtemps… Explications : la seule marge de manoeuvre véritable, ce sont les stocks stratégiques de l’US army. Cela revient à couper le jarret à l’armée américaine. Finalement, ce que ni les talibans, ni les insurgés irakiens n’auront réussi, les automobilistes américains le feraient : détruire la masse de manoeuvre de l’armée américaine…
Pendant ce temps là, les matières premières évoluent toujours vers les sommets : aluminium 2750 $ la tonne, cuivre : 7500 $ (gardez votre monnaie), plomb 2370, nickel 42 200 !Seuls or et argent font un peu plus pâle figure : 664.75 $ le kilo et 13,24 $ le kilo.
Le blé lui s’envoit littéralement en l’air, suivant en cela la totalité des produits agricoles.

