Berlin, mai 2007, les installations réfrigérantes des supermarchés ont été au centre d’une conférence entre ministére et office fédéral de l’environnement.
Les gaz à effet de serre fluorés classiques sont encore les plus utilisés dans les supremarchés, si ces gaz sont récupérés, il n’en subsiste pas moins des problèmes de fuite important : 3.3 millions de tonnes chaque année d’équivalents CO2. (Autant que pour leur consommation électrique).
En outre, la fabrication de ces gaz est trés coûteuse et gourmande en énergie. Ce qui renchérit d’autant les prix.
Les solutions existent : le remplacement des gaz à effet de serre par du CO2, utilisation encore balbutiante mais prometteuse. Les congélateurs sont compétitifs, les réfrigérateurs pas encore.
Néanmoins, l’investissement supplémentaire est vite amorti, les coûts énergétiques, et le prix d’achat du réfrigérant est trés réduits.
En outre ont été mis en relief des économies faciles à mettre en oeuvre, et immédiatement trés rentables : installation de vitre sur les appareils existants.
De plus en plus, les économies d’énergies, apparaissent, non plus comme une difficulté technique, mais comme une politique finalement facile à mettre en oeuvre, dépendant plus de l’existence d’un lobby et d’une bureaucratie attaché à son essor.
Le cas allemand est significatif. Tout n’est donc pas mauvais dans les bureaucraties.
