Bouh qu’ils sont vilains ces européens, ils consomment moins de pétrole. Alors qu’eux ne sont pour RIEN, dans la hausse des prix dûe… aux raffineurs…
L’Union européenne s’inquiéte des risques d’interruptions des approvisionnements, l’Opep de la politique européenne en matières d’énergie renouvelable, et d’une manière générale du boum mondiale du renouvelable.
En réalité, la responsabilité de l’Opep dans la crise qui s’annonce est écrasante. En effet, les pays qui la compose n’ont cessé de truquer leurs statistiques, ces trucages, ont abusé un certain temps, parce que l’on voulait bien être abusé aux niveaux des gouvernements. Mais l’inquiétude est désormais bien réelle sur la perennité des approvisionnements, sur les risques que font peser une
dépendance vis-à-vis de l’étranger (et pan sur le libre échange et la mondialisation).
Information à coupler aussi à une information en provenance de l’ONU : l’investissement dans le renouvelable a progressé de 43 % l’année dernière, et progressera autant cette année.
On voit donc une double évolution, un déclin pétrolier, et un essor du renouvelable. La crainte des pétroliers est que l’essor des technologies nouvelles se fasse plus vite que le déclin pétrolier.
Quand au déclin pétrolier, il est désormais visible dans les difficultés des raffineurs. Les pétroles qu’on extraie actuellement sont en effet largements pompés (sont donc lourds) et non plus jaillissants (ce qui indique des bruts légers), et que ceux-ci avait largement la réputation de pouvoir être mis directement dans les réservoirs des voitures…
