Opel va baisser les prix et la distribution, britannique, mais aussi étasunienne est en coquetterie avec ses résultats.
Conclusion : un schéma économique s’effondre.
En Grande Bretagne 29 chaines de grands magasins sont sous administration judiciaire.
Aux USA, 1/3 des détaillants pourraient faire faillite.
Rien d’étonnant.
On était sur un plan, lieu de distribution centralisée, qui achète au meilleur prix, mais loin, donc en se contrefichant de la production locale et du coût des transports (si petit).
Hélas, trois fois hélas, dans un premier temps, le coût du transport a flambé, s’est effondré dans un deuxième temps, au moins pour le fret maritime, le transport aérien obéi au même schéma, mais la baisse des coûts ne l’aide même plus. Ses clients sont désolvabilisés.
Le cas Opel est dans la même logique. On baisse les prix pour pallier au défaut de demandes. De toute façon, les prix catalogues sont tellement négociés et faussés par les remises qu’ils ne valent plus rien dire.
Dans les deux cas, la norme "logistique" et "transport" a foiré.
Une crise de fixation des prix, comme en connaissait… l’URSS…
Là, le problème est arrivé de manière différente, mais, c’est toujours le même. L’acquéreur est désolvabilisé, parce que les bons emplois sont partis, remplacés par des mauvais, et le crédit.
Pour aggraver encore la crise, la chambre de commerce britannique demande le gel du salaire minimum…
La rentabilité de la distribution, comme celle de la vente automobile, sont finalement, très faibles. Reposant sur un énergie bon marché, la hausse l’a déstabilisé, la baisse l’achève.
Les deux marchés sont pourtant, très oligopolistiques, voir quasi monopolistiques.
C’est pour cela qu’on peut penser à la chute de l’URSS.
A son époque, ce pays, dont les secteurs économiques ne dégageaient qu’une rentabilité économique aussi très faibles connut de grandes variations de prix et des ajustements de prix importants (à la baisse et à la hausse).
Une bonne partie du travail des économistes soviétiques, tout au long des années 1970, reposa sur ces prix, qui reflétaient mal les coûts de production.
Les prochaines nouvelles sur la consommation à fin 2008 vont rentrer et nous donner une indication précieuse sur ce que va être l’année 2009.
Lundi 5 janvier 2009