Étiquette : opération tenaille peuple est analphabéte ou ignare

  • Nouveau choc pétrolier en perspective.

    Nouveau choc pétrolier en perspective.

    Venezuelala production pétrolière plafonne actuellement, et au dire de l’ex-numéro deux saoudien, ne progressera plus.
    Mais  les bruits de bottes entendus en Iran, semble cette fois se répéter aussi au Vénézuela.
    Demain,  deux décembre, le Vénézuela vote.
    Pour changer sa constitution, dans de grandes largeurs, et pas seulement comme indiqué ici et là, pour permettre au Président Chavez d’être réélu, cela étant même un point secondaire.
    L’activisme guerrier ne cède visiblement pas au sein de l’administration US, et ce qui est en jeu est la reprise du contrôle du Vénézuela à travers sa bourgeoisie, cette opération (opération "tenaille") est vu comme la déstabilisation du pays, le référendum étant soit gagné par le non, soit voit ses résultats contesté (le peuple est analphabéte ou ignare), mais ses objectifs vont bien au delà.

    Il s’agit de remettre la main sur les gisements de pétrole, conventionnels et non-conventionnels vénézueliens.
    La réaction du gouvernement vénézuelien n’a guère tardé : publication des documents tombés entre ses mains sur l’opération "tenaille", gel des relations avec Bogota et Madrid, menace d’embargo, et à l’intérieur, menaces de nationalisations.
    En ce qui concerne le dernier grand allié des états-unis dans la région, la Colombie voisine, on peut noter aussi la grande fragilité du régime (1/3 du territoire est contrôlé par les FARC), et l’incertitude total du sort de la manoeuvre.
    Qui pourrait bien aboutir à des résultats bien différents que ceux escomptés : renforcement de Chavez, ou toute la région tombant dans une anarchie sanglante (y compris la Colombie).
    Dans la situation tendue sur les prix et les volumes du pétrole, en effet, la sagesse serait de considérer Chavez comme le "moindre mal" au lieu de pousser à la radicalisation.
    C’est ce genre de magouilles dont la portée finale est de faire passer le baril de brut à 200 $.