Les études menées par l’ARS (agence de recherche agronomique), montrent que les patates douces et le manioc fournissent presque trois fois plus d’hydrate de carbone à l’hectare que le maïs (10.5 tonnes contre 3.7 à l’hectare).
Il se rapproche du rendement de la canne à sucre.
Mais le triomphe de l’éthanol-maïs aux USA s’explique avant tout par la force du lobby du maïs.
Les producteurs de cette céréale sont puissants et organisés, ce qui compte plus que le rendement, minable que l’on constate.
Le Brésil est dans la même problématique, la canne à sucre s’y développe car l’industrie y était déjà forte AVANT le triomphe de l’éthanol.
La crise financière que nous connaissons rendra sans doute de grands services à cette filière en détruisant tous les errements.
Reste bien entendu, le fait que la crise alimentaire qu’elle a crée n’en serait pas réglée et sans doute aggravée.
Une ressource rentable, moins consommatrice en entrants et en eau, serait plus viable, ce qui conduirait à l’aggravation de la concurrence homme/voiture.
Lundi 22 septembre 2008
