Le troisième choc pétrolier fait son chemin dans les milieux autorisés.
Mais ce troisième choc est différend.
Celui de 1973 était dû à l’embargo, consécutif à la guerre du Kippour, c’était une crise de l’offre, en 1979, la révolution islamique en Iran réduisit considérablement sa production, c’était aussi une crise de l’offre, mais la crise actuelle est différente.
C’est la demande des pays en voie de développement qui s’envole, des pays producteurs, et des pays en industrialisation rapide.
Pourtant, la production n’a jamais été aussi élevée.
L’épuisement d’un nombre considérable de gisements (2/3) est aussi un changement considérable, alors qu’en 1973, seuls les gisements étasuniens étaient en déplétion.
La donne aussi change économiquement de nos jours.
Les pays producteurs ne savent que faire de leur pétrodollars, la vertueuse Norvège vient de s’apercevoir que ses fonds placés "pour l’avenir" avait été dilapidés dans la crise immobilière du subprime et un renouveau de l’arme pétrolière est à craindre.
En effet, il pourrait venir à l’idée de quelques personnes qu’une baisse extremement légère de la production pourrait avoir des effets cycloniques.
Dans une période de grandes tensions : USA/Iran, USA/Vénézuela, USA/Russie, c’est une donne qu’il ne faut pas oublier. Mais que nos dirigeants visiblement, méconnaissent…
