
Certaines dénégations font plus de mal qu’elles n’en veulent guérir et contredisent leur auteurs.
Plus aucun problème d’adéquation entre offre et demande électrique jusqu’en 2012 voir 2014.
Les projections sont simples :
– après un plus 4 % dans les années 1980,
– un plus 1.3 % jusqu’en 2010 et 1 % jusqu’en 2020.
Cela représente des pics de 95 000 MW en 2010 et 103 000 MW en 2020, pour 86280 MW observé jusqu’à présent.
Qu’en est il réellement ?
Petit rappel : au début 1980, on s’aperçoit du délire que sont les 100 et plus de centrales nucléaires prévues en France. On réduit le projet, tout en propulsant le gaspillage en 1986 (merci J Chirac). Résultat : plus 4 %.
Toutes les économies possibles sont repoussées sine-die, particulièrement la plus simple : la lampe à économie d’énergie.
On en parle en Europe, sans fixer de date encore. Il ne faut mécontenter fabricants de courant et d’ampoules.
Comme beaucoup de gens, j’ai reçu une démarche commerciale d’Edf : je ne me chauffe pas à l’effet joule, aussi j’ai reçu un commercial d’une société sous traitante et un devis pour une pompe à chaleur.
Beaucoup de voisins ont été démarchés ainsi SAUF ceux se chauffant à l’électricité…
Aucune volonté, donc, d’appuyer sur le frein…
Les possibilités d’un manque de gaz, de fioul et d’uranium, réels, ne sont même pas évoqués.
Vieille trajectoire d’une vieille société : énergie bon marché et abondante. le renouvelable n’est censé apporter qu’un surplus. Le reste sera fourni par des centrales aux gaz et à l’epr.
Evidemment, la nouvelle donne n’est même pas évoquée : énergie rare et chère. Pourtant, nos voisins britanniques sont biens à cette aulne là, au moins pour le prix.
source : le monde.
