On annonce la chute des consommations en occident de 6 à 9 %, et une augmentation continue dans les pays émergents.
Ce "ciseau" n’existe pas. Les pays émergents n’ont pas de marchés intérieurs et sont totalement extrovertis. C’est la Chine qui le reconnait.
Elle annonce un plan interne de relance de 4 000 milliards de Yuan, soit 461 milliards d’euros.
Bien entendu, certains se demandent où prendre cet argent, c’est simple, il suffit de le créer.
Mais le problème, c’est que, rapporté à la population, c’est cacahouète.
A quoi servirait cette relance ? "La somme ainsi libérée sera consacrée à des investissements dans les infrastructures du pays, au système de protection sociale et à d’autres secteurs. "
La croissance officielle décélère doucement (de 10.5 % l’an à 9 %), mais la croissance chinoise est nettement exagérée et ne pourra, de toute façon, résister à une dépression occidentale, occident dont elle est l’atelier.
Le "moteur interne" n’existe pas et la taille économique du pays est réduite.
Les fuites d’entrepreneurs sont légions et la Chine a souvent connu ces développements fulgurants, notamment au début du XX°siècle.
L’investissement, dans un contexte social houleux (les émeutes sont nombreuses, violentes) n’est sans doute pas perdurable, et la tentative actuelle de développement se brisera sur l’importance de la population.
Le symbole de la police, la voiture, est fréquemment détruit, et ces phénomènes, malgré les peines sont en pleine expansion, même si le lock-out est important.
Elles expliquent le plan de relance des autorités, mais en cas de récession, la Chine risque de passer du stade du pays du grand avenir, à celui du grand mirage.
Dimanche 9 novembre 2008
