en 2008.
Elle se concentre chez les particuliers uniquement. On atteint 494.5 TWh. (486.1 hors 29 février, contre 480.4 en 2007).
La consommation domestique augmente de 3 %, la consommation des gros industriels, elle diminue de 2.6 %.
La production française devient de moins en moins excédentaire, et la production se ventile ainsi :
– production nette 549.1 à plus 0.8 %,
– nucléaire : 418.3 fait – 0.1 %,
– hydraulique : 68 + 7.4 %,
– fossile : 53.2 – 3.3 %,
– éolien : 5.6 + 37.4 %,
– autre renouvelable : 4 + 6.6 %
En réalité, plusieurs enseignements sont à retirer de ce rapport.
On n’a fait aucun effort d’économie d’énergie chez le particulier, mieux, la gabegie du chauffage électrique règne en maitre.
Dans cette optique là, aucun moyen de production ne sera suffisant pour faire face aux pointes.
Seul l’hydraulique le peut, dans une certaine mesure.
En effet, une centrale thermique n’est pas un barrage.
Il demande de l’entretien, une dépense constante pour des périodes de productions finalement très faibles.
Une centrale électrique est beaucoup moins exigeante.
Les industriels, gros consommateurs ont, eux, bien intégré la notion de coût.
le secteur du fluide électrique représente donc le secteur du gaspillage par excellence, dans tous les pays. L’électricité ne parle pas, à personne, on ne réalise pas ce qu’est une consommation.
Le logement, le particulier a toutes les chances de devenir la prochaine cible des politiques d’économies.
Malgré le "retour en grâce", le nucléaire est du passé.
On ne voit sérieusement, aucun gouvernement remplacer toutes les centrales trop vieilles.
Mercredi 14 janvier 2009