L’insee manque désormais de crédibilité. Comme dans tous les grands pays occidentaux d’ailleurs. Les outils de transparence se sont transformés en outils de négation de la vérité, ou du moins d’appréciation de la vérité.
L’insee a dégagé de ses indices tout ce qui fâche (augmente), dans une optique purement stalinienne.
Faire en sorte que l’indice officiel augmente le moins possible.
Pour l’énergie, on a depuis trois ans désormais, une série d’augmentations carabinées.
Pour toutes les énergies, la baisse de quantités consommées est effective. A une exception prés, celle de l’électricité des ménages.
Le prix du baril de pétrole en $ a doublé en trois ans et été multiplié par 5 depuis 1999.
Le prix du gaz spot à Londres a augmenté de 76 % de 2004 à 2006. Mais pour tous les pays l’importance est inégale. Les britanniques féru de marché paient plein pot, mais les autres états ont souvent des contrats à 25 ans.
Le charbon… Flambe : plus 48 % entre 2005 et 2004.
La plupart des produits pétroliers en France ont vu leur hausse atténuée de par l’existence de fortes taxes.
Enfin, la morale de l’histoire est la fin de la politique de l’offre qui est visible ; "consommez, nous trouverons toujours une solution". la politique qui se met en place est une politique de réduction (très lente) de la demande (il ne faut peiner personne, sauf les consommateurs, cochons de payeurs).
Espérons qu’elle va accélérer…
