En 1900, la forêt reconstituée atteint 10 000 000 hectares. Si sa superficie ne s’est que peu accrue, son état est bien meilleur, les taillis sont devenus des futaies. Les mines de charbon offrent un gros débouché au bois de pin et de sapin.la population rurale commence à décliner, mais rien de précis ne se dessine avant 1914. là, le mouvement qui s’était timidement lancé devient lame de fond, car la mobilisation le vide.
Les terres les plus ingrates et les plus éloignées sont abandonnées, l’embarras du choix est grand. Les regions d’Auvergne et de limousin commencent à prendre l’aspect que nous lui connaissons. La crise des années 1930 n’arrange rien. Si le mouvement d’abandon des terres est timide, il ne se relache pas.
