Les représentants du peuple des grandes compagnies, ont donc voté la loi sur la récupération d’eau pluviale.
Quelque chose me dit qu’ils veulent plomber cette récupération :
– "L’usage intérieur est ainsi restreint aux seuls WC et opérations de lavage des sols, "
Bon à la rigueur. Déjà, le WC, c’est souvent le tiers de la consommation d’eau.
Mais ce n’est pas fini, il faut :
– des canalisation repérés avec pictogrammes "eau non potable". Les robinets sont proscrits dans les pièces où existent des robinets d’eau potable, il faut aussi le pictogramme et que le robinet en question soit anti-infraction…
Mais ce n’est pas tout. Pour augmenter le coût (après tout, pour les chiottes, l’eau n’a pas vraiment besoin d’être pure), il faut :
"- le nom et l’adresse de la personne physique ou morale chargée de l’entretien ;
– un plan des équipements de récupération d’eau de pluie, en faisant apparaître les canalisations et les robinets de soutirage des réseaux de distribution d’eau de pluie et d’eau potable ;
– une fiche de mise en service attestant de la conformité de l’installation avec la réglementation en vigueur, établie par la personne responsable de la mise en service de l’installation ;
– la date des vérifications réalisées et le détail des opérations d’entretien, y compris celles prescrites par les fournisseurs de matériels (filtre, etc.) ;
– le relevé mensuel des consommations d’eau de pluie à l’intérieur de bâtiments raccordés au réseau de collecte des eaux usées. "
Pour vous dissuader de gagner un peu d’argent, en plus, l’arrêté est rétroactif, donc taillé pour les grandes compagnies.
On est bien donc, dans le cadre d’une loi dictatoriale, inapplicable, bien sûr, mais dictatoriale. Ridicule aussi et tellement facile à tourner. Mais significatif d’un état d’esprit.
Bien entendu, les seules restrictions fondées (interdiction de récupération sur toit amiante-ciment et toits plombés), tiennent, eux, en une ligne.
Photo : un coupable vient d’être interpellé.
Dimanche 4 décembre 2009
