Le "tout-marché", consiste à pouvoir vendre de la merde.
Le prototype étant la maladie de la vache folle, où la préoccupation des politiques était de "rassurer les consommateurs" et absolument pas de garantir sa santé, alors que l’on savait depuis fort longtemps que cette maladie était transmissible.
Pour mémoire, personnellement, j’étais au courant en 1988 que des morts "pas catholiques" avaient lieu dans les hôpitaux britanniques, Margaret Thatcher elle, était informée en 1986 (une mère d’une jeune enfant décédé avait alerté le premier ministre à cette époque, le fac-similé de la réponse a été publié dans "Sciences et Vie"), quand au monde médical britannique, il soupçonnait quelque chose depuis début 1970.
Quand au papous à qui on avait fait voir des films de vaches atteintes d’ESB, leur diagnostic avait été immédiat : kuru.
Pour l’huile Ukrainienne de tournesol, frelatée à l’huile minérale, on reste dans la même logique, surtout ne pas troubler le bizness.
Bon, il y aura quelques morts, tant pis.
la victime paiera de sa vie, le contribuable paiera de ses deniers, d’une manière ou d’une autre.
Le coupable ne paiera rien.
La même excuse "c’est la faute aux chinois" est ressortie : " par l’augmentation de 30 % depuis un an du prix de l’huile de tournesol, due à une forte demande de la Chine et de l’Inde ".
Salauds de pauvres.
Bien sûr, plus il y aura de globalisation, de libre-échange, plus il y aura ce genre d’empoisonnements.
D’ailleurs, pendant la vache folle, la prétention britannique était de faire passer sa viande pourrie dans celle des voisins.
Question : Pourquoi la provenance n’était elle pas clairement établie ? On aurait vu les étals, avec la mention : Viande britannique.
Est ce que, par hasard, on ne voudrait du "libre-marché-bien-informé" que quand cela arrange ?
Samedi 2 août 2008
