A l’heure actuelle, on parle fort de maison "HQE" ou de maisons passives. Le moyen-âge, connaissait, faute de moyens, déjà la maison basse consommation.
La maison à colombage est une maison déjà préfabriqué (on prépare initialement les piéces à assembler sur plan), si l’entreprise (à l’heure actuelle), recycle les déchets, elle produit plus d’énergie pour la construire qu’elle n’en consomme. Aux temps anciens, les coupes étaient soumises à des dates précises et péremptoires. On avait donc un bois d’excellent qualité.
La maison était très vite montée : un compagnon et deux aides suffisaient, avec des systémes complexes de poulies, en quelques heures. On ne va pas aussi vite
aujourd’hui, malgré les machines : démonstration évidente d’une perte de savoir-faire. Une fois montée, la maison est d’une force terrible. Elle épouse les ondulations du sol, les entrecroisements et les chevilles contribuent à la solidité du tout. Dans ce cas (maison à torchis), le torchis est fait avec de la terre locale, collé sur un treillage. La terre locale, mélangé souvent à de la paille (pour lui donner de la fibre) est par contre d’une qualité trés inégale. A refaire régulièrement pour certains endroits, pour d’autres, posé il y a bien longtemps. Mais de toute façon, la terre est isolante, donc bois + terre donne une très bonne isolation.
Les maisons riches (en pierre) étaient beaucoup plus froide. Le bois et la terre résistent bien à l’incendie, les problèmes d’incendie de l’époque, étaient plus liés à l’environnement immédiat urbain : tas de fumiers (réservoirs de méthane), entassement et promiscuité en sont davantage responsable.
Ce sont souvent ces maisons, d’un trés bon rapport énergétique qui ont néanmoins traversé les siécles.
