"L’Amérique ne peut résoudre seule les problèmes les plus pressants du monde et le monde ne peut pas les résoudre sans l’Amérique ".
Si la première assertion n’est pas discutable, la deuxième est de moins en moins vrai.
la pression sur Téhéran est aujourd’hui paradoxale.
Une faction US veut faire retomber la fièvre, une autre reste belliciste.
L’amiral Muellen avait été parler ou plutôt prévenir Israël qu’une deuxième attaque "USS liberty" comme en 1967 ne serait pas toléré, et que les comptes sur cette attaque serait réglée.
C’est dans le complexe énergétique moyen oriental qu’il faut replacer le conflit actuel dans la bande de Gaza.
Le gaz naturel en mer, au large de la bande n’est pas non plus étranger au conflit.
Un profil bas est adopté en Irak par les USA, sans doute une évacuation ne prenant pas mauvais allure.
Pour ce qui est de l’Afghanistan, les militaires US ont trouvé la solution à leurs problèmes de voies de communications : désormais, les talibans, achetés, protègent les convois.
Bien entendu, comme le corps expéditionnaire va être plus nombreux, il y aura plus de convois à escorter, une vraie mine d’or.
Cela permettra au talibans de continuer la guerre. Lumineux, non ?
"Chacun a faim, chacun a besoin de manger. Ils attaquent les convois parce qu’ils n’ont pas de travail. Ils prennent facilement de l’argent pour ne pas attaquer. "
Cela peut paraitre étonnant, mais c’est une technique courante d’acheter l’ennemi.
C’est comme ça que la violence a baissé en Iraq, par l’achat et l’intégration des insurgés Sunnites.
Les soviétiques procédèrent aussi à des achats d’insurgés en Afghanistan, technique remise au gout du jour.
Mais, c’est sans doute déjà trop tard. Ce qui désormais focalise le "President Elect", c’est la situation intérieure et la crise économique.
Le problème du moyen orient, c’est la baisse de consommation énergétique des USA qui va le régler.
Mardi 13 janvier 2009
