A l’heure où les prix de ventes se réduisent comme peau de chagrin, la reprise de British Energy et de ses infâmes casseroles nucléaires par EDF vire à la confusion.
Et si EDF s’était aperçu que non seulement BE ne valait rien, mais avait une valeur négative ?
Les uns annoncent la conclusion, les autres le retrait, enfin, on ne peut que constater une valse hésitation.
Valse hésitation dont le consommateur/contribuable français ferait bien d’être attentif.
Dans le contexte actuel, toute reprise est suicidaire pour EDF
A savoir nous rentrons dans un crédit-crunch et une crise économique qui a engendré une dépression, déjà visible et très forte en Grande-Bretagne.
EDF voudrait donc investir et conquérir le marché électrique d’un pays qui, à force d’avoir été "l’homme malade" de l’Europe, finit par en mourir.
Bien sûr, il faut faire l’effort d’oublier toute la propagande et les bêtises qu’on a dit sur le Royaume-Uni.
C’est un pays en déconfiture et EDF risque d’acquérir "a grands frais, beaucoup de regrets".
Il faut le répéter, il n’y a rien à attendre de cet "investissement" au moment où devient visible une crise économique de grande ampleur et de longue durée.
Les augmentations de tarifs outre Manche auront sans doute été le pain blanc des compagnies. Arrivé à un certain point, ce n’est plus des bénéfices que l’on amasse, ce sont des emmerdements qui s’entassent.
Jeudi 18 septembre 2008.
