Comme l’indique le graphique ci contre, le gisement Mexicain géant Cantarell est à l’agonie.
Malgré l’injection de plus en plus massive de fluides, la production décline fortement, inexorablement et la tendance ne peut être enrayée par des techniques les plus élaborées. Au vu de la tension existante sur les marchés pétroliers (à peine 500 000 barils jour de marges de manoeuvre), la mauvaise tenue du champ Cantarell seule, laisse prédire des jours difficiles aux marchés pétroliers.
Cette mauvaise tenue du Mexique serait à l’origine du discours du président Bush sur les économies d’énergies.
Malgré une production US importante, sinon considérable, la consommation la distance toujours.
Hors avec le Mexique, disparait un producteur voisin et sûr, et la vitesse de contraction de la production de Cantarell est impressionnante : 33 % en 2 ans… Signe que l’épuisement d’un gisement est d’autant plus rapide qu’elle est plus longtemps reporté.
D’autant qu’à ce niveau, désormais, les politiques nationales vont reparaitre. Il serait étonnant désormais
que le Mexique exporte beaucoup de pétrole. Le Mexique se contentera simplement de "faire durer" ses gisements pour son autoconsommation. Economiquement d’ailleurs, les états voient de plus en plus l’intérêt qu’ils ont à raréfier le pétrole, à vendre des quantités réduites à bon prix.
Qui va loin, ménage sa monture…
