L’inflation des produits énergétique, et sa conséquence, l’inflation des produits alimentaires, renvoie à l’économie réelle qu’on avait voulu évacuer, vers un "ailleurs" moyen-âgeux.
Pour l’alimentaire, l’augmentation officielle se situe à 4.2 %.
Le blé flambe, mais la France a du mal à exporter car tous les clients ne sont pas solvables, à l’image du Maroc ou de l’ Egypte,
La France manque désormais de génisses, pas de génisses, pas de veaux, pas de lait,
le prix de la viande flambe à la suite de l’augmentation du prix des céréales,
les récoltes sont détruites pour fabriquer du carburant, ou tout simplement brulé dans des chaudières…
On le voit, la palette, non exhaustive est déjà large. Pour produire de l’alimentaire, on consomme beaucoup d’énergie, et on en consomme encore plus en transportant au loin, ces produits.
Le trait de la production agricole, c’est à dire le plus possible de production locale, a disparu.
Le transport résolvait tout.
Après tout, dans les villages Gaulois certains promenaient leur poisson, ou leur cervoise. Les européens du 21° siècle font visiter l’UE à leur ketchup, leurs patates et leurs poulets.
La réalité est plus forte que la fiction.
J’attends de voir dans les magasins les tas de pomme de terre de semences.
L’année dernière j’avais été subjugué par la quantité existante dans les supermarchés.
Cette année devrait être encore plus époustouflante.
Pour une production qui, il y a quelques années, avait disparu des jardins.
Une seule va être contente : c’est perrette, son pot au lait, ses vaches, cochons et couvées…
