le marché de l’électricité et du gaz sont donc totalement libres (de monter fortement), à l’heure actuelle. La concurrence chêre à Bruxelles, "libre et non faussée" pourra s’appliquer, pour vous faire connaitre (dans un premier temps), une (petite) baisse de tarifs, en attendant des évolutions (en hausse vertigineuse). Pas de problèmes pour savoir ce qui se passera, c’est ce qui s’est passé partout ailleurs. Mêmes remêdes, mêmes maux. Coupures en cascades et hausses vertigineuses.
Le client, poussé au gaspillage, les normes déficientes, les appareils en veille qui consomme plus qu’en fonctionnement, le chauffage électrique à effet joule, tout devrait amener le client directement au tiroir-caisse des compagnies électriques, qui pourront ainsi servir de gras dividendes à leurs actionnaires. Pour le consommateur, l’alibi sera : "oui, mais pour la planéte, il faut réduire les consommations, donc on augmente les prix." ou alors "il faut investir dans les capacités de productions". Mais la politique énergétique d’économie aurait pu être enclenchée bien avant. Et non une politique de gaspillage comme celle instaurée en 1986, par J Chirac. La France des années 1970 était partie pour un programme électronucléaire gigantesque (on parlait d’une centaine de centrales), arrêté en partie début des années 1980, et bien en deça des prévisions initiales, avec quand même un problème urgent : le trop d’électricité. Il fallait donc que le consommateur éponge la gabegie du politique, coûte que coûte. On pourra essayer de faire passer la pilule par des politiques d’économies tout azimut, qui réduira le coût politique des augmentations. Quand à la libéralisation du marché du gaz, W. Poutine et la sonatrach sont 100 % pour, ils se font fort d’avaler tout le marché européen, juteux. La reconstitution de monopoles privés est aussi en marche, le nombre d’opérateurs se réduit d’années en années, et il n’ y qu’une donnée qui compte sur le long terme : les capacités de productions.
Quand aux "ouvertures" qui ont permis des "baisses des prix", comme celle des telecoms, elles se sont faites avec une flambée du prix de l’abonnement. Le prix de celui-ci (captif) permettant de courtiser les gros consommateurs. La création d’une nouvelle dime.
En la matière, la politique de l’Union européenne, évoque plus l’unité de la foi (néolibérale et monétariste) dans l’occident médiéval, qu’un quelconque pragmatisme économique.
