La ville de Mexico, l’état de Californie et l’Australie vivent le même drame. Le manque d’eau pourrait devenir LE problème, allant jusqu’à la mort de la ville/état/continent.
Ou du moins, leur réduction démographique à des niveaux inimaginables pour l’entendement actuel des responsables et des populations.
Pour Mexico, ville à l’origine bâtie sur une lagune, la ressource devient plus comptée, et en même temps, le gaspillage causé par la nature du sol, qui se souvient encore de l’époque où il était un lac.
Dans les trois cas, on arrive au même constat : une trop grande population, mais surtout une trop grande population consommant trop.
Pour l’Australie et la Californie, ce sont des modes de vie dispendieux dans des régions fragiles qui sont à incriminer.
L’Australie est punie par son vice : comme toutes les nations bien fournies en énergies fossiles, elle les surconsomme et les gaspille, alimentant le changement climatique par une "augmentation structurelle" de sa consommation.
L’eau est au carrefour de ces problèmes.
Pour faire face à ces besoins, soi-disant "structurels", on a chaque fois cherché à augmenter les ressources, allant les chercher de plus en plus loin, et asséchant des milieux, qui se sont révélés fragiles.
Stephen Chu, pour la Californie, indique que l’évolution actuelle conduira à la disparition de l’agriculture Californienne.
Mais il n’a pas été assez loin dans son analyse.
Une fois toutes les ressources pillées et détruites, l’état lui même, n’existera plus.
Pour la Californie, c’est encore plus simple. Il suffira d’un incident au barrage Hoover.
Jeudi 5 Février 2009