Étiquette : Quand la Russie a tort complexes régionaux question de susceptibilités

  • Sur fond d’énergie, les puissances régionales s’affirment.

    Sur fond d’énergie, les puissances régionales s’affirment.

    Images_3 La montée en puissance de complexes régionaux s’affirment. La Turquie, est près à avaler -en partie- son chapeau pour l’amélioration de ses relations avec l’Arménie, pour son électricité et être et paraitre une puissance mûre et responsable. Elle reconnaitra, en partie, le génocide arménien, indemnisera symboliquement et fera quelques excuses. le reste est question de susceptibilités.
    Cette nouvelle Turquie retrouve une vocation impériale, en ayant une diplomatie active et qui sert ses intérêts. Dans cette optique, c’est déjà une position post-OTAN, et elle a largement calmé le jeu dans la crise géorgienne.
    Le Brésil, lui aussi, parle haut et fort. Il n’acceptera pas ni les troubles, ni le démembrement de la Bolivie.

    Il est appuyé dans cette démarche par le voisin argentin, avec qui il tisse des liens monétaires post-dollar, et le Mercosur pourrait s’étendre au Vénézuela. L’aventurisme d’au moins une partie de l’administration US ne leur plait guère non plus.
    L’OTAN, quand à elle, est en voie de dislocation. Le télescopage entre Britanniques et américains d’une part, français, allemand et italien, d’autre part, est frontal sur le dossier géorgien, et sur l’élargissement. C’est d’autant plus remarquable que ces pays sont dotés des gouvernements les plus pro-USA depuis longtemps. Le réalisme, c’est à dire pétrole et gaz russes, auront pesé plus lourd que la servilité.
    Même la si faible afrique a des vélléités d’indépendance.
    Le Centcom s’est installé à la marge, au Maroc.
    La brutalité de la politique Bush, n’aura pas affirmé une puissance, elle l’aura usé plus vite. Reste à savoir s’il est possible, pour eux, de retourner à une "doctrine Brzezinskî", guère moins agressive, mais plus habile et présentable.

    La palme d’or de la blague du jour revient au "Figaro" : "Quand la Russie a tort, l’Europe doit le dire  ".
    Mais comme c’est Khodorkovsky, ex-milliardaire russe et actuel Taulard, son avis risque de ne pas être tout à fait objectif. Ex-Oligarque, s’il y a une chose qu’il n’a pas volé, c’est son séjour en prison. Il était lui-même très lié aux britanniques, et son élimination est concomitante à l’élimination des compagnies britanniques pétrolières en Russie. Libre marché, vous avez dit ?

    Samedi 20 septembre 2008