1991 : 3.9 Millions de barils jours
1992 : 4.2 Mbj
1993 : 4.5 Mbj
1994 : 5.4 Mbj
1995 : 5.7 Mbj
1996 : 6 Mbj
1997 : 6 Mbj
1998 : 6 Mbj
1999 : 6,1 Mbj
2000 : 6 Mbj
2001 : 5.9 Mbj
2002 : 5.8 Mbj
2003 : 5.5 Mbj
2004 : 5.2 Mbj
2005 : 4.8 Mbj
2006 : 4.4 Mbj
2007 : 4.1 Mbj
et pour les estimations : 2008 : 3.9 et 2012 : 3. On voit que la courbe a été en plateau assez longtemps, six ans, avec une petite pointe en 1999 à 6.1, qui permet surtout de donner à cette courbe un sommet, mais que le caractère étale à cette époque, masquait en réalité un recours de plus en plus fort à la technologie la plus perfectionnée pour assécher les gisements.
De même, le déclin actuel a lieu, malgré une flambée des investissements, et que les estimations de 2008 et 2012, fort optimiste en ce qui concerne les volumes de production, fait penser que les pétroliers sont eux aussi rentrés dans la phase de négation de la réalité, prenant leurs désirs pour des réalités.
La course à l’arctique ne serait pas aussi prononcé, si on avait réellement de l’optimisme. Toutes les prospections ont été faites, les embrouillaminis politiques et les interventions militaires ont précipités les chutes de production dans les pays les plus riches en hydrocarbures, et la querelle Irano-américaine sur le nucléaire peut précipiter le mouvement.
La technologie ne pourra pas tout régler donc. Et il y a fort à parier que la courbe de déclin de la mer du nord sera parfaite : c’est une zone politiquement sure. Et qu’en 2012 on produira 1.5 Mbj.
