Les signes d’une mise en place d’une société post-pétrolière se mettent en place. En Afrique, dans les pays développés aussi.
Le prototype est le Zimbabwé, mais pas seulement. Si la crise est maximale ici, elle n’est pas absente ailleurs, elle se double d’une crise politique dans ce pays. Réduction des productions agricoles, faute d’essence, à des cultures vivriéres, le jardin familial, volonté des autorités politiques de REDUIRE la population de DOUZE à SIX millions d’habitants, en utilisant et la famine, et l’immigration, et la pandémie de sida, et accessoirement de "petites pandémies connexes" : malaria, tuberculose. Réduire en gros l’espérance de vie à 20 ans. Retour à 1750.
Dans les pays développés, le centre de la crise se trouve aux USA : raffineries à bout de souffle, insuffisantes et inadaptées au brut actuellement disponible. Rude rappel en perspective pour les conducteurs, dévoreurs d’essence. Les bruts lourds font des huiles lourdes. Et c’est celles là qui ont le vent en poupe. L’arabie saoudite veut clairement augmenter les prix des huiles lourdes, et non plus seulement une indexation sur les meilleurs bruts, avec du décalage et une perte.
Impossibilité d’augmenter la production pour les producteurs, stocks en chute libre, rupture des approvisionnements certainement cet été aux USA, et non plus seulement dans quelques pays d’afrique. Si la crise énergétique n’est pas perçue par l’opinion (jusque là), elle va brutalement la découvrir. Et les autorités politiques rentrer en turbulence.
