…Et à tous les points de vue.
Explications. EDF ayant fait des couillonnades des emplettes, et racheter des nanards épuisés au marché des ex-grandes puissances en déconfiture, à savoir le nucléaire britannique et constellation aux USA, a gonflé sa dette outre mesure.
Comme on soigne l’outrecuidance en faisant trinquer les pauvres (synonymes de consommateurs), on veut augmenter les tarifs.
Et quand on commence à dire que les prix sont 30 % moins chers qu’il y a vingt ans, on peut imaginer l’idée derrière la tête de Pierre Gadonneix.
L’investissement nucléaire reste l’alibi aussi en France de l’augmentation, et l’aberration du chauffage électrique explose en période de froid.
On a battu en effet un record de consommation à 90 200 MW.
Mais la production et surtout les réseaux électriques ont du mal à suivre. Surtout le réseau, largement délaissé depuis des lustres.
La menace d’effondrement généralisée de l’ensemble conduira sans doute EDF à délester des zones rurales, où c’est bien connu, on est citoyen, mais bien moins que dans les grandes villes.
En outre, se révèle ici, certains effets pervers. Avec le succès de nombre de PAC (pompes à chaleur) aérothermes, la demande a été accrue en période de grand froid. En effet, une relève sur résistance électrique est souvent mise en route avec des températures aussi basses que nous avons connu. Là aussi, il est bon de rappeler que dans les pompes à chaleur, les pompes à chaleur aérothermes souffrent de nombreux "petits défauts" dont ne souffrent pas les pompes géothermiques et elles ont du notablement contribué au pic de consommation, en multipliant par trois leur consommation.
La politique de gribouille de la direction d’EDF se poursuit et s’amplifie. Avec en plus, l’exigence d’une rentabilité démentielle.
Une nouvelle devise dvrait être adopté par le conseil d’administration d’EDF : "Pour y siéger, il ne faut surtout pas être une lumière"…
Jeudi 8 décembre 2009
