j’étais mort de rire en voyant cette image… De la voyance sans doute de la part de total.
On trouve paradoxal que ce genre de compagnies investissent dans le renouvelable. On invoque la fin du pétrole, c’est clairement une cause, mais il y en a une autre que vous ne trouverez pas dans le JT.
C’est que le jeu entre les trois partenaires du "marché" est fini.
Jeu entre les majors (total, exxonmobil, royal dutch shell, Bp, chevron), les compagnies petroliéres nationales, et les états. les Etats, leur compagnies ont gagnées. Ce sont elles qui desormais dominent le jeu.
12 milliards de bénéfices l’année dernière, c’est considérable, mais ce doit être considéré comme le début éblouissant d’un déclin. En effet le baril de pétrole des majors n’est pas loin d’être vide.
Ils ne possédent plus que 9 % des réserves (pour 13 % de la production), contre 69 aux compagnies nationales…(le reste aux indépendants). Le mouvement de nationalisations commencé dans les années 60 arrive désormais à maturité. Le régime de la concession qui existait est quasi terminé (il n’existe plus que dans des pays marginaux au niveau pétrole ; à savoir Usa, Gb, norvége et Pays bas) et là où il est encore en vigueur, arrivent à échéance et ne seront pas renouvellées (abu dhabi).
La régle qui prédominera désormais est celle du partage de production. Dans ce cadre là, la propriété du gisement reste nationale, même l’Irak occupé n’a pas cédé sur ce point là. La nationalisation du pétrole de 1972 n’est pas remis en cause, malgré tous les efforts de Washington.
Le contrat de partage est désormais beaucoup moins favorable en % pour les majors : 25 % contre 33 % en concession.
Les dénationalisations opérées dans des conditions contestables, et souvent au profit de certains cercles trés restreints on été annulées en Russie, au Vénézuela, soit par la négociation, soit par l’expropriation, les amendes, les nationalisations…
