Aprés de glorieuses participations aux précédentes élections présidentielles (je ne m’attarderais guère sur leur score), en espérant pour D. Voynet qu’elle fera mieux qu’en 1995, c’est théoriquement facile (avec 3.32%, c’était modeste).
Alors, pourquoi ce vote ne décolle guère malgré réchauffement climatique dont on se demande qui n’est pas au courant, ogm qu’on veut nous imposer en douce et en force, ressources énergétiques dont tout le monde sait que la fin s’annonce, y compris les personnes les moins informées.
La réalité est que la masse des citoyens ne voient guère dans les partis écologistes :
– une posture morale, voire moralisatrice,
– une tendance à dire non et toujours non,
– l’absence de solutions concrétes,
– la régulation par les prix.
Quand les écologistes arrivent à leur fin, c’est au prix comme pour l’eau, par le biais d’augmentation fabuleuse des prix, et encore, c’est au prix (à tous les sens du terme) de l’appropriation de ces problèmes, que ce soit eaux et ordures ménagères par exemple, et de ces marchés par de grandes entreprises, qui se font un plaisir de faire flamber les prix.
Recevoir note d’eau et taxe d’enlévement des ordures ménagéres est un puissant vaccin contre le vote écologiste. Cette taxe prend d’ailleurs des allures totalitaires qu’on avait connu en France qu’avec la gabelle (consommation obligatoire), cette taxe est dûe en effet, obligatoirement…
D’autres formes de régulations ont lieux, je citerais le maire de Genéve aprés sa visite à Curitiba : "ils font 10 fois mieux que nous avec 10 fois moins que nous" (il parlait du traitement des ordures ménagéres).
