" Que l’on supprime tous les règlements en laissant la liberté indéfinie, on détruit le ressort des sociétés ; les peuples se confondent, les souverains ne sont plus que des grands que quelque éclat distingue mais que nulle utilité accompagne ; ainsy ce système qui paroit tout fonder et établir tend dans le fait à tout ébranler et détruire ".
Remontrance du parlement de Rouen à Louis XV.
On peut dire aussi qu’ils étaient un peu sorciers, derrière Louis, ils avaient vu Nicolas.
Hier, un facteur bien connu a eu les honneurs médiatiques.
Pourtant, lui aussi est déphasé.
Pourquoi ? Parce qu’il n’y a qu’un seul échelon valable et testé où la solidarité est possible.
Cet échelon s’appelle l’état nation.
On ne peut crier comme l’extrême gauche : "non à la mondialisation, non aux frontières", comme je l’ai déjà vu.
Il faut choisir.
On a reproché à l’état nation de faire la guerre. Cela arrive.
Les nations ont aussi gérées de longues périodes de paix. L’alternative, la seule, c’est l’empire.
Et le consubstantiel de l’empire, c’est la guerre.
Il lui faut toujours un ennemi à aller détruire.
Son appareil militaire hypertrophié ne se justifie pas sinon.
Petit Nicolas est à la césure.
Il voudrait bien manier le sabre de bois, mais il est obligé de réduire le budget (encore considérable) militaire.
Sur la nourriture, désormais, se concentre la lutte qui caractérise le monde d’aujourd’hui. La lutte des empires, contre la nation.
