La crise de l’essence s’aggrave aux USA, suite à l’arrêt de raffineries (Delaware et Texas), dans un contexte de stocks d’essence tendu.
En effet, traditionnellement les stocks se reconstituent en début d’année et se dégonfle en saison des voyages. Le problème général n’est pas seulement un problème étasunien, mais un problème mondial. D’aprés plusieurs sources, le problème de sous-investissement dans les raffineries est chronique et mondial (mais maximal aux USA). Pour les compagnies pétroliéres, il est en effet complétement inutile d’accroitre les capacités… (On en tire les conclusions qu’on veut).
Ensuite, ce problème de sous-investissement est aggravé par la baisse de qualité des huiles extraites. La préférence aussi des USA pour l’essence aggrave le problème (surplus de gazole et manque d’essence), enfin, la situation en afrique s’aggrave (qualitativement aussi, les bruts africains sont excellents).
Les états-unis avaient réorientés leurs achats vers l’afrique de l’ouest, mais des problèmes disjoints viennent de converger : la saisie de cargaisons pétrolières congolaises, a brouillé Washington et le Congo, les troubles récurrents au Nigéria, ont connus une poussée, entrainant une poussée du cours du Brent. A l’heure actuelle, il est piquant et cocasse de voir les USA dépendre essentiellement d’un gouvernement marxiste (l‘Angola), pour son approvisionnement en brut. Il faut aussi rappeler que les USA connaissent un double problème : des stocks de brut bien remplis, et des stocks de carburants qui se vident inexorablement…

