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  • Synergies entre une technologie US d’expansion des fibres lignocellulosiques et le deinocoque dans la production de bioéthanol

    Synergies entre une technologie US d’expansion des fibres lignocellulosiques et le deinocoque dans la production de bioéthanol

    La chimie des biocarburants de deuxième génération fait l’objet de nombreuses recherches aux États-Unis. L’Administration américaine, les laboratoires universitaires et les industriels ont bien compris qu’un apport de biocarburants serait, dans le temps, de plus en plus précieux pour assurer le bouclage énergétique des ressources pétrochimiques destinées aux transports.

    C’est la raison pour laquelle l’américain MBI, maîtrisant une technologie d’expansion à chaud des fibres ligno-cellulosiques par l’ammoniac liquide sous pression  (AFEX) s’est associé au français DEINOVE  pour valider l’association de ce procédé AFEX avec la transformation en éthanol par le déinocoque, des sucres et autres polysaccharides ainsi obtenus.

    Il semblerait, sur la base des résultats conduits en unité pilote, que les rendements de transformation obtenus et les cinétiques de réactions soient excellents.

    Cette bonne nouvelle, annonçant une possibilité de suite industrielle, devrait, normalement, doper le cour de bourse de la start up DEINOVE.

    LIRE le communiqué commun  de DEINOVE et de MBI sur ce sujet.

  • Le coup-d’état de l’Arabie Saoudite sur les cours du pétrole illustre son isolement

    Le coup-d’état de l’Arabie Saoudite sur les cours du pétrole illustre son isolement

    Pour des raisons historiques, datant de la deuxième guerre mondiale et de la présidence Roosevelt, l’Arabie Saoudite avait lié des liens étroits avec les dirigeants des États-Unis et maintenait depuis des décennies une disponibilité contrôlée des ses ressources pétrolières afin de maintenir les prix du baril à un niveau satisfaisant pour elle-même, mais aussi pour les consommateurs et producteurs de pétrole américains. Depuis les évènements tragiques de Septembre 2001, les liens entre le peuple américain et les dirigeants saoudiens se sont fortement distendus. La montée en puissance de l’Iran dans la région et les avances diplomatiques américaines vers ce pays, ont également refroidi les liens entre les deux pays.

    La non décision de réduire ses productions (FIG.), comme elle l’avait fait dans l’hiver 2012-2013,  pour enrayer la chute des cours, mais au contraire, la volonté affichée par l’Arabie de vouloir conserver ses parts de marché asiatiques constitue un casus-belli évident. Il est vrai que la chute brutale  des cours du brut met en grand péril l’économie russe, fait qui ne va pas attrister le Congrès américain. Elle va rendre totalement ingouvernable certains pays membres de l’OPEP, comme le Venezuela, ce sur quoi, la aussi, les dirigeants nord-américains ne vont pas trop se lamenter.

    Mais cette chute va aussi rendre les sables bitumineux canadiens inexploitables et faire passer dans le rouge une majorité des exploitations de gaz de schistes américaines. Ce qui annihilerait une large part des exploitations d’hydrocarbures enclavées du Continent Nord-Américain, celles qui se développaient à tout-va,  jusque là.

    Bien sûr l’Arabie peut supporter pendant un an ou deux des cours du baril à 70 ou 80 dollars, ce que, dit-on, elle voudrait faire, mais il n’est pas sûr qu’en l’absence de toute protection russe ou américaine elle puisse mener à bien et sans encombre politique son projet.

    Il faut être pessimiste aujourd’hui sur la suite des évènements au Moyen-Orient, à moins que les dirigeants saoudiens ne retrouvent leur attitude conciliante vis à vis des grandes puissances de ce monde. Mais pour ces leaders, il leur sera difficile d’oublier le coup-de-pied de l’âne saoudien.

     

    Le 14 Octobre 2014

     

     

  • Sale temps en Septembre dernier pour les productions éoliennes et solaires allemandes

    Sale temps en Septembre dernier pour les productions éoliennes et solaires allemandes

    L’été a été rigoureux pour les productions éoliennes allemandes avec des taux de charge, ramenés à  leur puissance nominale du mois de Juillet, proches des 10%. Fatalité climatique récurrente vous diront les uns ou tout simplement stupidité économique d’un pays trop riche?

    Mais Septembre a cumulé à ces toujours faibles productions éoliennes des productions photovoltaïques dignes d’un pâle soleil allemand (FIG.).

    L’ensemble (vent + soleil)  a représenté pour le mois de Septembre dans les 5,3 TWh d’énergie électrique produite pour des productions totales allemandes de plus de 40 TWh.

    Septembre n’aura pas été un grand cru, ce qui n’empêchera pas les aficionados du renouvelable allemand de vous venter ses mérites et d’oublier de vous rappeler que les centrales au charbon ont tourné comme en hiver.

    Les difficultés économiques allemandes actuelles sont imputables pour une part à ces investissements peu productifs et subventionnés dans les énergies renouvelables qui prélèvent leur dime dans les dépenses de consommation de ce pays. Je ne pense pas qu’il soit opportun que la France, économiquement affaiblie, suive ce piteux exemple germanique: elle n’en a pas les moyens financiers. C’est la raison essentielle qui me pousse à dénoncer les faiblesses conceptuelles de ces choix germaniques dans le domaine.

    Abandonner une ressource électronucléaire contrôlée, ce qui n’est pas encore totalement le cas dans les faits,  pour investir massivement dans des ressources électriques intermittentes est, à mon avis, une grave faute économique de la part des dirigeants allemands, même si cette décision est largement acceptée par l’opinion publique.

    Par contre la France doit absolument réduire ses consommations de produits pétroliers ce qui est une toute autre histoire, parfois volontairement amalgamée aux inutiles aventures renouvelables par nos hommes et femmes politiques.

    CONSULTER  le papier du docteur Bruno Berger du Fraunhofer d’où sont extraites les données utilisées ici.

    Le 12 Octobre 2014

     

  • Mois après mois, la facture énergétique de la France se réduit

    Mois après mois, la facture énergétique de la France se réduit

    La baisse continue des cours du pétrole depuis un plus haut de l’année du panier OPEP, vers les 110 dollars le baril, enregistré au mois de Juin dernier, la stabilité , puis la décroissance au mois d’Août de la consommation française en carburants routiers conduisent à une baisse régulière de la facture énergétique de notre pays (TAB.) qui devrait se poursuivre durant les mois suivants.

    Le panel examiné ici et reprenant les données publiées par les Douanes affiche un solde net des échanges exportatrices cumulées sur 12 mois déficitaires de 65 milliards d’euros. Il affichait  un solde négatif de 71 milliards d’euros à fin 2013. Une réduction du déficit énergétique de 5,7 milliards d’euros sur les 8 premiers mois de 2014 constitue une aide, non négligeable, à une hypothétique reprise économique pour la France.

    Un risque cependant, c’est que l’État à la recherche de rentrées fiscales sûres et indolores, soit tenté de confisquer ces économies par une augmentation des taxes sur les produits pétroliers, et dévie ces milliards d’euros économisés vers les sables mouvants de la dépense publique.

    CONSULTER le même état réalisé le mois précédent pour le mois de Juillet.

    Le 10 Octobre 2014

     

     

     

  • Faut-il passer les ressources canadiennes de sables bitumineux par zéro?

    Faut-il passer les ressources canadiennes de sables bitumineux par zéro?

    L’exploitation des ressources canadiennes de sables bitumineux fait l’objet de l’opposition de nombreux américains équipés de gros 4X4 et de puissants bateaux réservés à leurs loisirs de fin de semaine passés au bord des nombreux lacs du continent. La baisse actuelle des prix des carburants les conforte dans leur certitude de l’inutilité de ces réserves complexes et salissantes d’hydrocarbures.

    Se rajoutant à cette puissante opposition écologique à laquelle le Président Obama s’est rallié,  au grand dam du premier ministre canadien, arrive la baisse des prix du pétrole qui rend non rentables les investissements dans de nouveaux  projets industriels d’exploitation des sables bitumineux qui nécessiteraient des prix supérieurs à 110 dollars le baril.

    Enfin, cerise sur le gâteau, l’enclavement de l’Athabasca, rend hypothétique l’évacuation vers les côtes  américaines les bitumes extraits. Trois voies sont possibles (CARTE), celle vers le Sud qui rencontre l’opposition de l’Administration américaine au projet Keystone XL, celle vers l’Ouest qui ouvrirait la route vers l’Asie et la Californie à partir des rives canadiennes du Pacifique. A ces deux hypothèses se rajoute une nouvelle route vers l’Est qui permettrait de rendre ces bitumes accessibles au Golfe du Mexique et aux ports européens à partir des rives du Nouveau Brunswick canadien.

    Tout cela suppose de surmonter les oppositions écologiques, d’investir des milliards de dollars dans de nouveaux oléoducs et de nouveaux ports pétroliers, le tout dans un climat de baisse des cours. Ces conditions apparaissent bien peu favorables à une hypothétique prévision d’un développement important d’exploitation de ces ressources canadiennes.

    Il semble raisonnable aujourd’hui de considérer les ressources de bitume canadiennes comme figées pour quelques années. Le report récent par Statoil d’un nouveau projet de 40 mille barils par jour dans l’Alberta conforte cette conviction.

    Cet exemple illustre la volonté des grandes entreprises pétrolières de réduire leurs dépenses en capital, pour retrouver à terme de nouvelles conditions d’exploration et d’exploitation rentables des ressources pétrolières

     

    Le 9 Octobre 2014

     

     

  • L’électronucléaire français a remplacé cet été  une large part de l’éolien allemand

    L’électronucléaire français a remplacé cet été une large part de l’éolien allemand

    L’interconnexion des réseaux électriques en Europe de l’Ouest est la clé du développement débridé de l’éolien et du photovoltaïque subventionnés allemands. Pour s’en convaincre très simplement il suffit d’examiner ce qui s’est passé cet été dans le champ des productions et des importations d’électricité allemandes.

    Si j’en crois les excellentes publications du docteur Bruno Burger du Fraunhofer les productions éoliennes allemandes au mois de Juillet ont atteint les 2,3 TWh (différence entre les productions cumulées à fin Juillet de 29 TWh et celles à fin Juin de 26,7 TWh). Compte tenu d’une puissance éolienne installée de 34638 GW au 16 Juillet, il est possible d’en déduire que les éoliennes allemandes ont généré en moyenne leur puissance nominale durant 66 heures au cours du mois de 744 heures. Ceci correspond à un facteur de charge de 8,9%.

    Au mois de Juillet dernier les éoliennes allemandes ont délivré en moyenne leur puissance nominale durant moins de 9% du temps, valeur très éloignée des standards communément retenus dans la littérature.

    Les productions du mois d’Août avec 3,4 TWh affichent un facteur de charge sur la base de la même puissance installée de 13%. ce qui conduit à un facteur de charge moyen de 11% pour les deux mois cumulés de Juillet et Août.

    Heureusement les importations nettes allemandes d’électricité, dont une large part en provenance de France, ont permis à l’Allemagne d’alimenter le réseau local.

     

    Les faibles productions éoliennes allemandes durant cet été ont été secourues par des importations de puissance électrique en provenance des pays voisins.

     

    Le 7 Octobre 2014

     

     

  • Un aimant au Néodyme-Fer-Bore avec moitié moins de Néodyme

    Un aimant au Néodyme-Fer-Bore avec moitié moins de Néodyme

    La mise sous allocation des fournitures d’oxydes de terres rares aux industriels nippons par la Chine, sur un marché des aimants permanents présentant une croissance annuelle proche des 10%, incite ces industriels à innover pour réduire ou supprimer leur addiction aux terres rares.

    Aujourd’hui, c’est TDK qui communique sur une nouvelle composition d’aimant de type Néodyme Fer Bore à quantité de Néodyme réduite par deux et sans Dysprosium.

    LIRE l’info du Nikkei sur le sujet.

    Le 6 Octobre 2014

  • Airbus: le trafic aérien passagers va doubler dans les 15 ans à venir

    Airbus: le trafic aérien passagers va doubler dans les 15 ans à venir

    La consommation d’énergie, sous forme de kérosène de plus en plus onéreux, par le transport passager aérien n’a jamais fait obstacle au développement de cette activité. L’attractivité du transport aérien, son développement vers un mode de transport de masse dans des conditions de confort, de régularité, de fiabilité et de rapidité prime sur les contraintes énergétiques. Durant de très longues décennies l’aéronautique consommera encore des dérivés du pétrole et des ersatz sophistiqués de synthèse issus des biocarburants ou de la chimie du charbon ou du gaz.

    La contrainte économique impose le développement d’aéronefs et de moteurs  plus sobres en carburants et moins bruyants, emportant en moyenne plus de passagers, aéronefs dont les masses sont optimisées par l’utilisation de composites à base de fibres de carbone ou d’alliages légers.

    Il n’est pas vrai que l’avion commercial de demain sera propulsé par l’énergie solaire, sous peine de devoir embarquer d’immenses panneaux solaires qui le rendrait fort vulnérable aux conditions atmosphériques de la troposphère. L’avion des siècles à venir reste à définir, fera-t-il peut être appel à la fusion nucléaire miniaturisée qui reste à inventer et mettre au point. Aujourd’hui, mon hypothèse atomique n’est pas plus stupide que l’hypothèse solaire.

    En attendant Airbus affirme que le transport passager aérien va poursuivre sa croissance sur un rythme moyen de 4,7% par an, composé d’une croissance de 6,8% pour les pays émergents et de 2,6% pour les pays avancés.

    Le nombre de passagers-payants-kilomètres (RPK) qui était de 6000 milliards passagers.km en 2013, (FIG.), devrait doubler et atteindre les 12000 milliards passagers.km vers 2028. Pour cela le nombre d’aéronefs dans le monde va croitre de 3,8% par an et doubler par rapport au parc à fin 2013 en 20 ans.

    Ce sont plus de 30 mille avions qu’il faudra assembler en 20 ans (FIG.II)

    L’industrie mondiale des aéronefs et celle de son réseau de sous-traitants ont de beaux jours devant elles.

    ACCÉDER à  ces publications.

    Le 26 Septembre 2014

     

     

  • Premiers résultats expérimentaux aux Sandia Labs sur la fusion nucléaire

    Premiers résultats expérimentaux aux Sandia Labs sur la fusion nucléaire

    Les Sandia Labs reportent certains résultats encourageants pour des tests de fusion nucléaire à l’aide de la technique MagLIF (Magnetized Liner Inertial Fusion).

    Un nouvel acronyme qu’il va falloir retenir? Allez-savoir?

    LIRE sur les Sandia Labs News Releases

  • Réflexions sur les faiblesses tactiques d’une certaine pensée écologique occidentale

    Réflexions sur les faiblesses tactiques d’une certaine pensée écologique occidentale

    La pensée écologique occidentale qui s’exprime sur nos médias, décrit le monde tel qu’il devrait être et non pas celui tel qu’il est ou tel qu’il sera probablement dans quelques années. C’est la raison pour laquelle cette façon d’imaginer le futur est une idéologie. Elle annonce vouloir transformer le monde pour le rendre meilleur, bien sûr. Qui adhèrerait à une idéologie qui voudrait rendre le monde pire qu’il ne l’est aujourd’hui? L’Homme et la Femme ont toujours eu besoin de chamanes leur annonçant sur les murs des grottes de bonnes chasses et donc de copieux festins à venir, de curés leur ventant le Paradis ou de Politiques leur annonçant des « Lendemains qui chantent » ou la primauté de leur race.

    L’énergie du futur proviendra du vent et du soleil.

    Mais qui peut être contre ce postulat énergétique évident et sans appel?

    Personne!

    Les plus politiquement incorrects, les minables radoteurs dont je fais partie, objectent alors avec respect et courtoisie:

     » Oui, bien sûr, mais ce sont pour l’instant des énergies intermittentes, sinon aléatoires,  face aux centrales électronucléaires, aux centrales à flamme, qui sont des ressources électriques de base. Vouloir remplacer ces ressources de base par des ressources intermittentes n’a aucun sens, sinon en mettant en place de copieux stocks tampons sous forme de batteries électrochimiques, de stations de pompages turbinage ou de tout autre stockage énergétique à base d’air comprimé, de chaleur ou de volants d’inertie.

    Transformer les énergies intermittentes aléatoires en ressources énergétiques modulables et mobilisables à tout instant est une condition nécessaire pour pouvoir réaliser la substitution des centrales à flamme ou électronucléaires par des parcs éoliens ou photovoltaïques.

    Il faut donc installer, en parallèle avec le développement de ces ressources nouvelles, des stocks disponibles et  mobilisables de puissance électrique sur le réseau, ceci me semble assez aisé d’en convenir.

    Mais avant d’investir dans de tels moyens onéreux de stockage il apparaît qu’une autre condition nécessaire se fait jour: c’est que l’opération soit rentable ou soit subventionnée par la puissance publique. Or, la rentabilité repose sur la différence de prix du MWh électrique entre heure creuse de mise en stock et heure de pointe de demande de mise à disposition. Pour que cette différence de prix soit suffisante à l’établissement d’une bonne rentabilité, il est nécessaire de maintenir des prix de gros sur le réseau suffisamment discriminants entre heure creuse et pointe de demande. Or, en raison du subventionnement tarifaires des énergies renouvelables et aux investissements massifs, déconnectés des contraintes de marché, qu’ils encouragent, c’est aujourd’hui l’inverse qui apparaît avec l’effondrement des prix de gros sur le réseau Ouest-Européen (FIG.).

    FIG. Evolution des prix de gros de l’électricité en Europe (EEX) en prix de base et en heures de pointes (Fraunhofer, mise à jour Septembre 2014)

    Il y a donc, sur le réseau Ouest-Européen, conflit d’intérêt entre le subventionnement tarifaire de la génération d’énergie éolienne ou solaire qui fait effondrer les prix de gros et le développement rentable à grande échelle du nécessaire stockage d’énergie.

    Ce n’est donc pas la production d’énergies renouvelables intermittentes qu’il faudrait subventionner, c’est la mise en place de moyens de stockage qui devrait être traitée comme une ressource supplémentaire.

    Une autre stratégie dite de « smart grid », avancée, de bon droit,  par les industriels de l’électrotechnique, vise à réduire l’intensité des pointes d’appel de puissance électrique en reportant, par modulation des prix au détail,  la demande immédiate vers des périodes de temps plus paisibles. Là aussi, assez paradoxalement, ce report de demande de puissance va agir à la baisse sur les prix de gros aux heures de pointe et défavoriser la mise en place de moyens de stockage.

    A ma connaissance, en Europe, quelques centrales de pompage turbinage sont, à ce jour en cours de construction. Citons celle de Nant de Drance dans le Valais Suisse, d’une puissance de 900 MW, il devrait en coûter un peu moins de 2 milliards de Francs Suisses aux promoteurs du projet.  Sans oublier le doublement de puissance de la centrale suisse de Veytaux qui devrait passer de 240 à 480 MW.  Selon Alpiq, la puissance de pompage turbinage suisse qui est aujourd’hui de 1700 MW devrait être portée vers les 4000 MW d’ici à 2020 au moyen de divers projets.

    Plus généralement, en Europe il y avait en 2013, d’après le BDEW, 170 stations de pompage-turbinage en opération pour une puissance cumulée de 12 500 MW dont la majorité est installée en Allemagne, Autriche et Suisse qui représentent en 2014 dans les 11500 MW. Il y avait en 2013 pour 11000 MW de puissance en projet, mais combien de ces projets ont-ils trouvé ou vont-ils trouver un financement rentable?

    L’avenir de la génération de l’électricité par les énergies intermittentes en Europe de l’Ouest passera par un développement des moyens de stockage. Malheureusement le subventionnement des productions conduisant à des surcapacités installées et à un effondrement des prix de gros handicape les investissements dans ces moyens nécessaires.

    LIRE sur ce sujet la déclaration pertinente de la Conseillère Fédérale Doris Leuthard

    Le 16 Septembre 2014