La consommation d’énergie est encore dans bien des pays une consommation de bois.
L’état des lieux diverge au niveau mondial :
– l’Europe voit ses forêts progresser encore, mais à un rythme ralenti : le continent n’est pas grand, et les plus mauvaises terres ont été abandonnées il y a longtemps déjà,
– le renversement le plus spectaculaire est survenu en Asie ; grâce à une politique de reboisement intense en Chine, la forêt progresse en 2000-2005 de 1000 000 d’hectares. Mais, il ne faut pas, non plus se méprendre sur le sens de cette remontée : il n’y a, en Inde par exemple, plus guère de forêts à dévaster (8 % de la surface du pays ),
– L’Amérique du nord, l’Amérique centrale et l’Océanie voient leurs forêts reculer de 350 000 hectares pour la même période (2000-2005),
– Le défrichement se poursuit en Amérique du sud ou il est le plus intense ( 4300 000 hectares pour 2000-2005), notamment au brésil, ou les poursuites des recherches sur la "terra preta " se poursuivent,
– Le plus inquiétant est le déboisement africain (- 4 000 000 hectares), car il se produit dans un contexte de gaspillage intense, pour un résulat maigre (l’Afrique n’avait guére le sens de "l’économie d’énergie"), elle est restée jusqu’aux années 30 un continent sous-peuplé doté de ressources abondantes, dans ce contexte là, économiser l’énergie (bois) n’avait pas de sens…Depuis l’explosion démographique a changé la donne…
En réalité, pour protéger les forêts, il faut un état fort et obéi. Même si souvent, il "transfert" la déforestation dans des pays du tiers monde.
