Les maitres chanteurs étaient les chefs d’entreprises. Ils exigeaient des baisses de charges en menaçant de délocalisation.
Bien sûr, le consommateur était censé consommer autant, bien que l’emploi bien rémunéré parte à l’étranger.
Aujourd’hui, leur débilité mentale a fonctionné à 100 % : la consommation s’effondre.
Alors, aujourd’hui, les chefs d’entreprises, tout aussi incompétents, demandent l’aide de l’état, pour les protéger des conséquences de leurs actes stupides.
L’objectif, pour les pouvoirs publics : "redevenir exportateur net, reconquérir des parts de marché et augmenter la part de la valeur ajoutée produite en France. "
Bien entendu, c’est la fin de la mondialisation qui est en jeu.
Et pour reprendre des parts de marché, c’est simple, il suffit de droits de douane.
On économisera, de plus, de considérables dépenses de transports en tout genre. Sans doute, le quart de la consommation mondiale d’énergie. Il faut produire sur place, ce qu’on consomme sur place, ou le plus possible.
Le capitalisme n’est pas une création spontanée, c’est une création d’états développés. Il n’existe pas sans eux.
Mardi 16 décembre 2008