Étiquette : transport aérien bulle internet

  • Transport aérien.

    Transport aérien.

    AvionIl est clair que le transport aérien vit un pré-pic pétrolier, depuis longtemps déjà. Au moins 5 ans.
    Globalement, le secteur ne présente plus de rentabilité devant un certain nombre de coûts, en augmentation : kérozéne, taxes (privées) d’aéroports diverses, mais qui flambent à cause de leurs privatisations, "mesures" de sécurité…
    De 2001 à 2003, le trafic a régressé, il augmente à nouveau depuis, mais sans rejoindre sa tendance théorique, et puis il se caractérise désormais par une aptitude à l’abandon des petites lignes, un concentration sur quelques aéroports (10 % des aéroports français font 90 % du trafic), on est donc loin de l’époque où presque chaque département voulait le sien, et désormais, ce sont surtout des bébés dont personne ne veut.

    Certaines situations sont privilégiés. En France, en effet, la concurrence du TGV est rude, et bien des aéroports ont vues leur déclin dans les liaisons ferroviaires améliorées.
    Malgré 2 milliards de passagers transportés, cette activité en effet, n’est guère rentable. Globalement son résultat est de – 5 milliards de $ l’année dernière.
    L’essor de la demande est grand, et lié à l’industrie touristique. Mais on peut se demander si on n’est pas là dans une gigantesque "bulle internet", une pyramide financière qui ne tient que parce qu’elle est en mouvement.
    En effet, le retour sur  investissement n’est pas très flamboyant, et néglige le coût de l’infrastructure (aéroportuaire).
    L’évolution du prix du kérosène va, de toute façon en faire ce qu’il était à l’origine : un transport de riche, ce qui rejoint les propositions écologistes, qui eux préféraient les taxes…
    Ce ne sont pas bien sûr, les "petites astuces", comme le surbooking utilisé actuellement qui régleront les problèmes. Il est vrai que cela permet de petites économies, mais il faut voir le transport aérien, comme le pendant d’une autre activité : le tourisme, basé lui aussi sur une gabegie énergétique.