Étiquette : truc de vieux curé misère ouvrière

  • La république patatière.

    La république patatière.

    Images_2 On a eu les empires, les royautés, puis les systèmes économiques géniaux, le communisme, infaillible puis le libéralisme, incontournable.
    Tous sont morts.
    Aujourd’hui, c’est une autre forme de gouvernement qui va voir le jour : c’est la république patatière.
    En effet, insensiblement, les évolutions font que l’on s’aperçoit que l’avenir de l’humanité est suspendu à cet objet de grande technologie qu’est la patate.
    On constate partout le retour nécessaire et forcé à ce truc de vieux curé, le jardin ouvrier.
    Apparu ici et là en France à la fin du 19°siècle pour soulager la misère ouvrière, ces temps de crises du pouvoir d’achat en même temps qu’ énergétique font renaitre ce phénomène économique.

    "le nombre de ménages ayant un jardin a récemment dépassé 60%  ", dit-on.
    Je veux bien le croire. L’année dernière, au "Superjardinierdudimanche" (nom changé), j’admirais la taille du tas de pomme de terre de semence. wouah, krom…Me dis-je.
    Cette année, c’était encore pire. Admiratif devant l’ampleur, c’est WOUAOH Mercurô-krom (encore plus fort que krom) que je dû invoquer.
    Cette évolution, à la Voltaire, marque les époques de libéralisme économique (vous savez, avant que le crétin néo-libéral, personnalisé par Pangloss, soit pendu par le grand inquisiteur), où celui-ci incitait à "cultiver son jardin".
    Il y a ceux qui ne voient rien (les gouvernements) et ceux qui voient loin.
    Voltaire avait vu, et Staline (le grand inquisiteur) et les joies du jardinage, en même temps que ses fonctions intégratrices autant qu’ économiques.
    Quand on achète des denrées agricoles, bien, on achète surtout de l’énergie.
    Celle-là, économise le fossile et en même temps déstabilise le marché, par les quantités produites.
    Une évolution économique lourde ? Pas impossible.