Un président est élu, un autre le prévient. Pour contrer le bouclier anti-missile en Europe de l’Est, la Russie va déployer missiles et système de brouillage dans l’enclave de Kaliningrad.
Quand à la politique prévue par Obama vis-à-vis de la Russie, elle n’est pas, pour le moment, très pacifique.
En effet, on peut la résumer ainsi : Ukraine et Géorgie dans l’Otan, Abm en Pologne et en république Tchéque, retrait (très partiel) d’Irak (réduction des troupes à 80 000 hommes) pour pouvoir accélèrer la guerre en Afghanistan ET au Pakistan, soit ce qui est concerné, c’est l’arc de cercle sud de la Russie…
Bien entendu, la politique américaine hésite entre la poursuite de la dérive bushiste, qui ne relevait pas que de lui, mais aussi du complexe militaro-industriel et un retrait ordonné en bonne et due forme.
Plus que jamais, l’inconnu est celle d’Obama. En effet, celui-ci est un pur produit du système américain, donc très lié aux cercles de pouvoirs (mêmes déclinants).
Il faudra donc attendre de savoir s’il continue la même politique agressive à l’extérieur, qui avait fait l’impopularité de GW Bush, et donc sa tentative de main basse sur les ressources énergétiques, ou s’il entérine une acceptation de la baisse de puissance économique, politique et militaire.
Dans ce cadre là, les missiles Iskander à Kaliningrad sont une invitation. L’accélération des conflits serait pour le nouveau président une possibilité, bien qu’une folie.
L’armée US, complétement usée est de moins en moins capable de faire face aux conflits en cours, sans parler d’un renouveau de guerre froide…
Mercredi 5 novembre 2008
